Page 22 - POLITIQUE DES LANGUES
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chapitre II Les cinquante finalistes de l’édition 2015 d’Ambassadeurs en herbe
> Une éducation plurilingue « pays-hôte » à enseigner peut être délicate. Une réflexion
22 s’impose aussi lorsque la langue officielle et la langue
Réussir ce pari tout au long de la scolarité requiert nombre véhiculaire ou vernaculaire ne sont pas les mêmes. Ces
de précautions et des mises en œuvre didactiques et péda- diverses situations ne sont pas rares dans le réseau.
gogiques spécifiques. Les pistes signalées ici demandent à Chaque cas doit être étudié et une même réponse ne saurait
être complétées, précisées et approfondies sur le terrain convenir à tous. On peut suggérer quelques orientations,
en lien constant avec les inspecteurs de l’éducation natio- lorsque le pays n’impose pas à cet égard de politique précise.
nale (IEN) en résidence et le service pédagogique de l’AEFE
et en s’inspirant des documents d’accompagnement qui Il peut être judicieux de privilégier comme langue d’en-
sont régulièrement mis en ligne sur le site de l’Agence. seignement la (principale) langue de scolarisation dans
l’enseignement national et/ou à l’université.
Définir la situation linguistique du pays Parallèlement, un apprentissage communicationnel
dans la langue véhiculaire peut être assuré en primaire
Lorsque le pays d’accueil est caractérisé par une situa- et poursuivi dans les premières années de collège par la
tion bilingue ou multilingue, la question de la langue du mise en œuvre d’activités pédagogiques spécifiques.
POUR UNE ÉDUCATION PLURILINGUE, LA POLITIQUE des langues DE L’AEFE