Page 25 - POLITIQUE DES LANGUES
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cours de leur scolarité jusqu’à quatre langues en plus Parcours scolaire et plurilinguisme
de leur langue maternelle. Le plus souvent, il s’agit
d’enfants de Français ou de tiers expatriés ayant fait Pour assurer ce plurilinguisme – en accord avec
l’expérience de plusieurs établissements du réseau. le projet personnel et d’orientation de l’élève –
Véritablement plurilingues, ils sont unanimes à consi- il faut développer les enseignements de et en
dérer que plus on connait et surtout plus on pratique langues, privilégier les situations d’apprentissage
déjà de langues, plus il est aisé d’en apprendre de nou- et de vécu en langues.
velles. Et l’on ne peut que se féliciter de l’appétence qui
est la leur et de la confiance qu’ils ont acquise dans le Chronologie possible d’un parcours plurilingue
développement, progressif et toujours en cours, de leurs progressif et cohérent :
propres capacités.
• Petite et moyenne section : accueil et initiation bilingue
en langue française et en langue du pays d’accueil chapitre II
• Grande section et entrée dans l’écrit : un bilan 25
linguistique à partir duquel se construit un parcours
à volume horaire variable et adapté aux besoins
de l’élève pour consolider la langue maternelle
et renforcer l’enseignement de l’autre langue
• À partir du cycle 2, en l’absence de difficultés
particulières dans les apprentissages, sensibilisation
et initiation à une troisième langue, internationale
• Au collège, poursuite de cette troisième langue vivante,
et langue du pays d’accueil toujours enseignée
• Apprentissage d’une quatrième langue vivante
pour certains élèves – approfondissement
des trois langues enseignées pour les autres.
Il faut différencier enseignement formel et
pratiques d’apprentissage renforcé en situation
• En seconde : quatre langues vivantes possibles
pour tous (français + langue du pays d’accueil +
deux autres langues vivantes) selon des pratiques
diversifiées et complémentaires, non par « addition
mécanique d’enseignements ».
POUR UNE ÉDUCATION PLURILINGUE, LA POLITIQUE DE L’AEFE